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Union pour sa ville
15 juin 2006

Une croix sur Bouguenais !

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ne immense croix de bitume noir sur notre commune. C’est le rêve exprimé par quelques opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Pompeusement baptisée, « solidarité écologie », l’association envisage sérieusement la construction d’une seconde piste coupant celle existante, perpendiculairement, en son milieu. 4000 mètres de long sur 500 de large !

    La presse s’est largement fait l’écho de ce projet qui a immédiatement soulevé un tollé du coté des élus de Nantes sud. Conseiller général, maires de Bouaye et de Saint-Aignan, se sont élevés contre cette idée jugée, au mieux farfelue, au pire criminelle pour notre environnement. Le préfet, le maire de Nantes lui-même, refusent d’y songer.

    Il fallait une voix discordante. « C’est quand même étonnant que cette idée n’est jamais été étudiée… si cette solution n’est pas examinée, ça va rester en travers de la gorge de tout le monde ». Dans l’édition du 7 juin du journal « Ouest France », Françoise Verchère accorde du crédit à l’initiative des « écolos bitumeurs ». « Un seul hameau (les BAUCHES DU DESERT) se retrouve dans l’axe » [Point violet sur la photo] ajoute notre maire.

    Soit 95 maisons, plus de 250 habitants qui composent ce qui, il y a encore quelques semaines, était qualifié de village.

    La route de Pornic serait, à l’instar de notre frontière en 1986 face au nuage de Tchernobyl, un rempart infranchissable pour toutes les nuisances, sonores et autres ! Rien à craindre du coté de la COUILLAUDERIE, de la CROIX JEANNETTE et du futur quartier de la PIERRE BLANCHE !

    Comment expliquer l’attitude de Françoise Verchère ? La crainte de perdre AIRBUS, qui pourrait un jour se délocaliser « au bout du monde », c'est-à-dire à Notre Dame des Landes, ou la peur de déplaire aux élus verts de sa majorité plurielle ?

    Notre Dame des Landes sera demain l’aéroport dont le grand ouest a besoin pour son développement économique. Une autre piste à Nantes Atlantique constituerait une solution temporaire. A terme où serait l’économie qu’évoque Mme Le Maire ? Ce déplacement de l’aéroport n’est pas une menace pour notre commune mais une chance.

    Nous attendons de notre maire qu’elle agisse comme une élue, soucieuse de l’intérêt de ses administrés à l’image de ses collègues de Bouaye et de Saint-Aignan, et non comme une militante !

Philippe LECORRE
Juin 2006

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Commentaires
A
mon vote pour ce week end ,sera pour l'union,la verchére ? cé ki .touche pas a mon village
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