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Union pour sa ville

7 septembre 2013

Fallait il se précipiter ?

La réforme des rythmes scolaires est sensée répondre à la nécessité de mieux répartir la charge de travail qui pèse sur nos enfants. Projet conçu par des politiques,  des syndicats d’enseignants et de parents d’élèves, des spécialistes de l’enfance, bref… les collègues de  ceux qui….. dans cinq ou dix ans militeront avec la même conviction, et la certitude  d’agir dans l’intérêt supérieur des élèves, pour  un retour à la semaine de 4 jours, arguant qu’un enfant à besoin d’une matinée de repos  en milieu de semaine !

Vous avez adopté le rythme précipité  du ministre de l’éducation.  A peine arrivé rue de Grenelle, il annonçait cette réforme pour la rentrée 2013. Ce fut le début de ses soucis. Face au mécontentement soulevé, y compris parmi ses partisans, il a accordé une année de délai à toutes les écoles qui le souhaitaient. Seules 22 % d’entre elles (et je ne parle que des établissements publics) appliqueront la semaine des 4 jours er demi à la rentrée prochaine. L’immense majorité profitera du délai de grâce.

Fallait – il, ici, se précipiter ? Oublier la  nécessaire concertation. Cette marche forcée crée de vrais problèmes. Les parents qui ont fait le choix du privé   n’ont plus de solution de garde le mercredi matin et  ont le sentiment d’être des citoyens de seconde classe. Les parents et enseignants du public  dénoncent jusque sous vos fenêtres, l’absence de concertation et la municipalisation de l’école.

Pour être à l’heure, pour  figurer parmi les bons élèves, vous avez opté pour la précipitation. Un choix dangereux. Nous serons attentifs.

(intervention au  conseil de  juin 2013)

 

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29 avril 2013

Le printemps des populistes

Un an ! Trop court pour un bilan, suffisant pour un premier constat. L’enthousiasme a fait place à la désillusion  chez ceux qui, le 6 mai 2012, ont cru au changement, au «  rêve français »   .

La réalisation des promesses du candidat devenu Président supposait le retour de la croissance mondiale. Cela ne semble pas avoir été compris de tous, d’où le malentendu ! Les prévisionnistes n’annoncent  aucune embellie, et la vie s’écoule au rythme de 1000 chômeurs supplémentaires par jour. La majorité apparaît décrédibilisée, et l’opposition parlementaire… gère ses contradictions. La  politique semble n’avoir plus prise sur les évènements. On dévisse ! Que du bonheur  pour les populistes de tous bords.  Surfant sur le désenchantement, sur la colère,  ils occupent le terrain, et à coup d’invectives et d’arguments simplistes, se préparent de beaux lendemains électoraux.

Plus grave :Le mal se répend. Dénoncer « l’égoïsme de la Chancelière allemande  », comme l’ont fait quelques dirigeants socialiste , pour faire oublier des décennies de laxisme budgétaire, et l’incapacité de nos dirigeants à définir une ligne politique claire, c'est, au mieux, de la simplification. Oui vraiment, nous vivons le printemps des populistes !

2 avril 2013

« Arbitrage à la maison......

…..c’est ainsi que nous qualifierons la gestion partisane du foot à Bouguenais.  Avec la réalisation du synthétique des Landes, l’ALC aura, le temps d’une mandature, bénéficié d’un soutien  d’ 1,4 million d’euros pour la rénovation de son stade. Pendant ce temps, l’USB, le club du bourg, compose avec des installations obsolètes qui font sourire les visiteurs. En favorisant, par idéologie,  un camp au détriment de l’autre, les élus de la majorité ont commis une erreur d’arbitrage !

Nous proposions, il y a 5 ans, un nouveau stade aux Bélians. Cela supposait la fusion des 2 clubs, que la ville, était alors en mesure d’obtenir. En consacrant les terrains de Beauvoir et des Landes à l’habitat, le projet était financé. La majorité a préféré ne pas déplaire aux isolationnistes forcenés  de la section foot de l’ALC!

La conséquence de cette  absence de vision à long terme est un gâchis financier et sportif. Le coût d’entretien des installations disséminées sur la  commune est exorbitant, et les 2 clubs concourent au niveau le plus bas. Nos 400 « footeux » resteront longtemps  encore, otages d’intérêts  plus politiques que sportifs

3 mars 2013

Les limites de la « commune providence »

Comment faire plus, avec moins de moyens ? C’est le défi auquel seront confrontées, partout en France, les majorités issues  du scrutin municipal de mars 2014. Endetté, l’Etat transfère des compétences et  crée de nouvelles obligations, coûteuses pour les collectivités: Réforme des rythmes scolaires, emplois d’avenir. Dans le même temps il  se désengage financièrement.  Au gel des dotations, décidé par l’ancien gouvernement, succède une baisse record votée par ceux-là mêmes  qui criaient hier à « l’étranglement des collectivités » : 4,5 milliards d’€ sur 2 ans, qu’il faudra compenser par des économies ou…par une hausse de l’imposition locale. A vous de choisir ! Ce sera un des enjeux du scrutin.

Nous préférons les économies. Il faudra, à l’échelon du bloc communal (Bouguenais, Nantes Métropole), chasser les dépenses de fonctionnement inutiles, augmenter certains tarifs et sélectionner les investissements utiles à la collectivité. Plus de rigueur pour préserver la « commune providence », sans gonfler les impôts.  

5 janvier 2013

Le malentendu permanent

1986, 1993, 2002 : Chaque expérience de gouvernement se conclut  pour la gauche par un désastre électoral. La compétence n’est pas en cause; l’écart est simplement trop grand entre promesses et réalisations. Une nouvelle fois, 8 mois après l’alternance, le malentendu semble total entre le gouvernement et la part la plus à gauche de ses électeurs.

Pour nombre d’entre eux,  il n’y avait,  entre les propos du candidat socialiste et les harangues du tribun du front de gauche, qu’une simple nuance de ton. Pour garantir un bon report des voix,  l’équipe du futur Président s’est bien gardée de mettre en garde contre les élucubrations des tenants  du « Ya qu’à». Ils ont entretenu le flou.  Comme gage  ils ont même retenu  le célèbre « Ya qu’à faire payer les riches ». D’où la taxe à 75 %. Un symbole…..qui s’est heurté au mur des réalités!

Nos obligations internationales et les dures lois du marché ont contraint le gouvernement à adopter une ligne que nombre d’observateurs qualifient de sociale libérale. Loin de la position « à gauche toute » adopté par le parti socialiste lorsqu’il se trouvait dans l’opposition.  Le malentendu n’est donc pas prêt de s’estomper !

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14 décembre 2012

Surtout n'en parlons pas !

Connaissez-vous ces dessins de Caran d’ Ache, célèbre caricaturiste du 19 è siècle ?  Sur le second, des convives s’assomment, s’étranglent, s’éborgnent à coup de fourchettes, dans un décor de table et de chaises renversées. Comme légende : « Ils en ont parlé » ! Sur le croquis précédant ils s’étaient pourtant juré, en se mettant à table, de ne pas  évoquer l’affaire Dreyfus, qui divisait alors les français.

Le rapport avec Bouguenais ? Pendant que le banc et l’arrière banc des « anarcho casseurs», bras armé des verts et du front de gauche affrontent, à Notre Dame des Landes  les CRS dépêchés par le gouvernement, le conseil municipal ronronne. Les élus de la majorité  s’entendent pour éluder le sujet qui fâche. Ils se le sont promis : « On n’en parlera pas » !

Les socialistes  sont favorables à ce transfert que nous avons toujours soutenu. Les verts s’y opposent, et les communistes composent entre les positions antagonistes de leur parti et du front de gauche. Cohabiter malgré de telles divergences  sur l’avenir de Bouguenais, exige des efforts. Il faut cultiver les faux semblants, sous peine de  passer dans le second dessin !

5 novembre 2012

Une lueur dans la grisaille

Airbus bien sur, mais surtout … fromages,  vins, luxe, tourisme. Dans cette conjoncture morose l’idée semble ancrée que le salut de la France tient à ses valeurs sures. Aux « dragons asiatiques », aux petits génies de la Silicon valley, le soin de dessiner l’avenir, d’inventer les objets de haute technologie qui nous seront indispensables dans 10 ou 20 ans. Ou seraient donc passés nos ingénieurs, nos visionnaires ?

Lorsque le journal télévisé, entre annonces de plans sociaux et réflexions sur l’amateurisme de nos dirigeants, fait le point  sur les « pôles de compétitivité »,  on  se prend à espérer. L’idée de Jean Pierre Raffarin, alors premier Ministre, de faire travailler à des projets innovants, sur un même territoire, des entreprises, des établissements d’enseignements supérieurs et des organismes de recherche, est une réussite. Nous en avons l’exemple sur notre commune avec le Technocampus  « EMC2 » jugé performant lors d’un récent audit.

Tout cela a un coût, mais des projets naissent dans les domaines de l’écotechnologie, de la biotechnologie, de l’alimentation ou du médical. Porteurs d’espoirs pour la science  et pour les emplois de demain. Malgré la rigueur budgétaire que nous impose notre endettement, investir dans  la recherche et la compétitivité est la seule façon de ne pas désespérer de l’avenir.

4 octobre 2012

Des collectivités accros à la dépense

Le Président l’a dit ; le budget 2013  sera un "Budget de combat". Objectif louable: Ramener le déficit public à 3% dans un an. Un pari osé au vu des perspectives de croissance ! Un effort partagé, injustement selon nous, entre augmentations fiscales pour deux tiers  et réduction des dépenses de l’Etat  pour un tiers. Nous verrons à l’échéance si la purge a eu des résultats….ou si elle a achevé le malade !

Que vaut cet effort de l’Etat s’il ne s’accompagne d’une stricte discipline budgétaire   des collectivités locales : Communes, inter-communautés,  mais aussi régions et départements presque tous gérés par la gauche ?  L’augmentation de leurs dépenses semble, hélas,   incompatible  avec l’effort de redressement. Toujours plus de  frais de personnel, de représentation ou de communication, et les transferts de compétences comme alibi ! « Je dépense, donc j'existe » semble être la devise de quelques «  barons » locaux.  La loi qui  devait  « dégraisser » le mille feuilles territorial, ce coûteux empilage de compétences, auquel  le citoyen ne comprend rien, est abrogée!

 Dans un esprit de responsabilité, nous nous sommes opposés au projet de restructuration de la mairie. Projet de confort, couteux, (100 000 € rien que pour les études !) et inopportun. Il est urgent de décliner à l’échelon local, l’exigence de rigueur dans la dépense publique.

1 septembre 2012

RETOUR SUR TERRE

Les rentrées se suivent et se ressemblent.... en pire ! La croissance ne redécolle pas  et le spectre de la récession se profile. Conséquence : Le chômage touche 3 millions de français. Les "emplois d'avenir"et les "contrats de génération" n'y changeront rien ou si peu. Les clignotants de l'économie sont à l'orange ou au rouge. Peut-on se consoler en regardant nos voisins du sud, plus mal lotis encore ?

La majorité doit vite sortir du flou et définir une politique. Elle ne pourra plus longtemps reporter sur ses prédécesseurs la responsabilité de la crise. Il n'y a pas eu d'état de grâce, et les décisions de la rentrée sont très attendues. Le gouvernement doit pratiquer une politique de relance tout en réduisant les déficits publics. Difficile équilibre ! Les décisions douloureuses ne plairont pas à son électorat. Le pouvoir d'achat des fonctionnaires va souffrir, des coupes claires sont à attendre dans certains ministères: La culture entre autres, et il ne faut pas compter sur un réengagement de l'Etat dans le financement des collectivités locales.

La faute à la crise bien sur, mais quelle crise ? Elles se suivent avec une régularité effrayante. Ne s'agit il pas plutôt d'une mutation, d'un changement profond du système économique mondial que l'on subit pour ne pas l'avoir anticipé ?

29 avril 2012

L'Europe a bon dos

Cette période électorale interminable inspire quelques réflexions: En 1960, J.F. Kennedy faisait de la "nouvelle frontière" le thème de sa campgne présidentielle.  Un appel, entre autres, au dépassement des peurs et des préjugés. 50 ans plus tard, dans notre vieux pays,ce sont les partisans de "l'ancienne frontière", qu'ils soient de droite ou de gauche, qui se font entendre. Haro sur l'Europe passoire, l'Europe des technocrates (comme s'il n'existaient de technocrates qu'à Bruxelles !), l'Europe des banquiers. L'Europe est devenue le bouc-èmissaire des tenants du repli sur soi, qui ne voient de salut que dans le retour aux valeurs d'antan. ILs évoquent l'avenir en lui tournant le dos !  Nous pouvons, seuls, décider d'un retour en arrière, mais le monde ne stoppera pas sa course. Les chinois, les coréens, les brésiliens ne partagent pas cette nostalgie. L'Europe est notreavenir. Elle doit évoluer, s'adapter, mais elle demeure notre seule chance de peser sur l'avenir du monde. Cessons, à chaque élection, et par opportunisme, de lui faire porter le poids de nos erreurs, de nos insuffisances, de nos petites lachetés.

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