Le printemps des populistes
Un an ! Trop court pour un bilan, suffisant pour un premier constat. L’enthousiasme a fait place à la désillusion chez ceux qui, le 6 mai 2012, ont cru au changement, au « rêve français » .
La réalisation des promesses du candidat devenu Président supposait le retour de la croissance mondiale. Cela ne semble pas avoir été compris de tous, d’où le malentendu ! Les prévisionnistes n’annoncent aucune embellie, et la vie s’écoule au rythme de 1000 chômeurs supplémentaires par jour. La majorité apparaît décrédibilisée, et l’opposition parlementaire… gère ses contradictions. La politique semble n’avoir plus prise sur les évènements. On dévisse ! Que du bonheur pour les populistes de tous bords. Surfant sur le désenchantement, sur la colère, ils occupent le terrain, et à coup d’invectives et d’arguments simplistes, se préparent de beaux lendemains électoraux.
Plus grave :Le mal se répend. Dénoncer « l’égoïsme de la Chancelière allemande », comme l’ont fait quelques dirigeants socialiste , pour faire oublier des décennies de laxisme budgétaire, et l’incapacité de nos dirigeants à définir une ligne politique claire, c'est, au mieux, de la simplification. Oui vraiment, nous vivons le printemps des populistes !